jeudi 19 janvier 2017

Le mur de la honte moderne

Au lendemain de l’élection du nouveau président américain Donald Trump, la viabilité des murs anti-migrants aux frontières est au cœur des débats.
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Des centaines de migrants subsahariens ont franchi, le 31 Octobre dernier, la frontière européenne en escaladant les barrières de Ceuta et de Melilla, les deux dernières enclaves espagnoles au Nord du Maroc. Depuis le printemps arabe de 2011, le flux migratoire en direction de l’eldorado européen s’est intensifié sensiblement en raison de la persistance des dictatures oppressives et des guerres civiles endémiques en Afrique. Le coup de force entrepris a entraîné un heurt violent entre forces de l’ordre et demandeurs d’asile. Ces altercations ont alerté des ONG, à l’instar d’Amnesty International, plaidant le non respect des droits de l’homme pour mauvais traitement à l’encontre des migrants.

Par suite aux récents attentats terroristes qui ont alarmé l’Europe et pour mettre un terme à l’immigration illégale responsable de l’essor des nationalismes xénophobes dans de nombreux pays du vieux continent, l’Union Européenne a mandaté les deux enclaves espagnoles de renforcer leurs contrôles aux frontières. Sur place, le déblocage des fonds a permis aux autorités de mettre en place un système de surveillance de pointe et de s’équiper sérieusement pour dissuader quiconque entreprendrait de passer la frontière. Sauf qu’après une route de plusieurs milliers de kilomètres et avoir quitté leur terre natale en quête d’un avenir meilleur, les migrants sont prêts à braver l’interdit pour poursuivre leur exode. Pour pallier à un choc diplomatique évident en cas d’usage de la force, le gouvernement espagnol a voté une loi autorisant les forces de l’ordre à expulser tous migrants illégaux ayant franchi la frontière et à les remettre aux autorités marocaines. Récemment, il a été avéré que ces dernières avaient torturé puis abandonné sans vivres dans le désert des migrants qui leur avaient été remis par les gardes frontières. Ces déclarations ont profondément scandalisé les organismes de défense des droits de l ‘homme, outrés par la barbarie exercée tant par le parti espagnol que marocain à l’encontre des demandeurs d’asile. Cette mobilisation générale a permis de mettre en évidence le caractère anticonstitutionnel de la loi d’expulsion des migrants.

Les gardes frontières sont ainsi tiraillés entre deux fronts : suivre les instructions européennes d’oppression pour protéger la frontière continentale ou respecter la déclaration universelle des droits de l’homme dont l’union se veut l’une de ses plus fidèles défenseurs. Là où la politique rencontre l’éthique, le paradoxe surgit. Comment concilier les deux partis ? Comment protéger la frontière sans repousser les migrants ? Il a été mentionné l’éventualité de les stocker dans des camps comme du bétail faisant ressurgir le souvenir pénible d’une époque que l’on croyait révolue où la pureté de la race était une priorité, mais la place manque et cette solution ne peut être que temporaire. Pour l’heure, les forces de l’ordre ne peuvent qu’assister sans agir au passage de la frontière par des migrants toujours plus nombreux. A quoi bon dresser un mur hérissé de piques et de barbelés si c’est pour regarder laxistement des hommes se blesser en tentant de le traverser ?

Victor Lafont et Thibaud Leclaire

Bibliographie :



Victoire surprise à la Maison Blanche

L'élection américaine a eu lieu le 8 novembre 2016. Vu la violence de la campagne, le processus électoral s'est déroulé plus harmonieusement qu'on ne s'y attendait, avec seulement quelques rapports sur les longues files d’attente et les problèmes d'équipement.


L'élection américaine a eu lieu le 8 novembre 2016. Hillary Clinton, la candidate démocrate, a voté dans la banlieue de Chappaqua à New York, tandis que le républicain Donald Trump a voté dans une école publique de Manhattan.

Les premiers sondages présentaient comme favorite la candidate démocrate. Cependant, les résultats qui sont tombés tout au long de la nuit ont prouvé que les premiers sondages et les prévisions étaient inexacts. En effet, le candidat républicain a remporté une victoire inattendue dans tous les états charnières, particulièrement en Floride, dans l'Ohio et en Caroline du Nord. Même le Wisconsin et le Michigan, les états qui étaient supposés basculer vers le camp bleu, ont été remportés par Donald Trump.

Le 9 novembre 2016, à 3h00 heure de New York, Donald Trump avait ainsi obtenu plus de 270 votes électoraux, la majorité absolue des 538 électeurs du collège électoral, assez pour en faire le quarante-cinquième président élu des États-Unis.

Un président atypique à de nombreux égards
À l'âge de 70 ans, Trump est devenu la personne la plus âgée jamais élue à un premier mandat comme président, surpassant Ronald Reagan qui avait 69 ans lors de la victoire aux élections de 1980. Depuis Dwight D. Eisenhower en 1952, Trump est aussi devenu la première personne à être élue président sans avoir été élue à aucun autre poste précédent et le seul individu à être élu président sans aucune expérience politique ou militaire antérieure.

Un président le plus impopulaire
Des milliers de manifestants se sont rassemblés le 10 Novembre à travers les Etats-Unis pour protester contre la victoire surprise du Trump à la Maison Blanche. Les manifestants étaient très contrariés par les politiques d'immigration, le système de soins de santé, l'environnement, les droits LGBT et d'autres questions. Certains remettent en question la légitimité de la victoire de Trump sur Hillary Clinton en notant que bien qu'il ait pris le collège électoral, Clinton a remporté le vote populaire. Ainsi Trump est également devenu le président le plus impopulaire dans l'histoire des Etats-Unis.



Weiming Bai

Long-delayed CETA finally signed

After days of stalemate due to the veto of Wallonia, the long-delayed landmark trade deal between the EU and Canada was officially signed on Sunday, October 31st.
Despite the many promised benefits, this first and most ambitious bilateral trade agreement between the EU and Canada, often associated with TTIP, however, was not exempt from criticism and has raised many questions.
Under the complex political system, Belgium’s seven different regional parliaments must give the federal government approval in order for the national government to be able to sign the treaty. On 24th October, Belgian Prime Minister Charles Michel, who is in favour of the agreement, had to announce that his country was "not in a position" to sign due to the opposition of the Government of the French Community, the Government of the Walloon Region and the Government of the Brussels-Capital Region.
Those regions’ fears were that their farmers would face stiff competition from cheaper Canadian imports, particularly of beef and pork. Activists and trade unions also warned the Trans-Atlantic deal could diminish labour and environmental standards. The fact that three Belgian regional governments blocked the treaty is symptomatic of the reluctance among farmers and small businesses.
As the so-called "new generation trade agreement", CETA is supposed to cut customs duties for exporters and importers, which directly lowers prices and widens choice for consumers. The treaty will also make it easier for EU firms to sell services in Canada, and allow EU  firms  to  bid for Canadian public contracts. In practice, 99% of the tariffs between the EU and Canada would be eliminated and EU exporters would save 500 million in duties annually.  
Nevertheless future of CETA remains uncertain because now it has to be ratified by all the national and regional parliaments of the EU countries.

Weiming Bai

Novo acordo de paz entre Colômbia e as Farc

Bogotá e guerrilha se entendem em tratado reformulado após rejeição do primeiro em outubro.

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Havana, 12 de novembro de 2016.

A guerrilha das FARC (Forças Armadas Revolucionárias da Colômbia) e o governo colombiano anunciaram a assinatura de um novo tratado de paz – uma tentativa de salvar o histórico acordo que põe fim a 52 anos de guerra no país e que foi rejeitado no referendo do dia 2 de outubro.
“Chegamos a um novo acordo de paz final para o fim do conflito armado, que contém mudanças, precisões e contribuições de diversos setores da sociedade”, anunciaram as duas partes envolvidas em um comunicado conjunto publicado em Havana.

“Um compromisso entre todos os colombianos”
As FARC e os representantes do presidente colombiano Juan Manuel Santos discutiram, desde o dia 22 de outubro, as mudanças que poderiam ser feitas para salvar o acordo de 297 páginas assinado no dia 26 de setembro após 4 anos de negociações e rejeitado em seguida.
O texto inicial, que previa a entrega das armas do grupo guerrilheiro em até 180 dias e sua transformação em um partido político, foi rejeitado pelo “não” de uma pequena maioria nas urnas (50,2%) que espera por sanções mais severas. A vitória se deu em grande parte pelo apoio e campanha do ex-presidente Alvaro Uribe, que conseguiu convencer parte dos colombianos que o antigo acordo abriria as portas do poder às FARC – em seu governo, Uribe combateu a guerrilha fortemente, se negando a negociar com os revolucionários.
A oposição ao acordo foi também apoiada por partes da igreja católica colombiana, indo de encontro ao posicionamento oficial do Papa e esperando que os guerrilheiros “pagassem por todos os crimes que cometeram”, segundo Francisco Jimenez Maroto, abade responsável pelo priorado de Bogotá. O senso de injustiça presente no acordo inicial foi também sentido pelas famílias colombianas, impactadas por todos esses anos de violência, e que representaram grande parte dos mais de 6 milhões a dizer não.
Pouco após a divulgação do resultado tanto o presidente colombiano como o chefe das FARC Rodrigo Londoño, ou “Timochenko”, reafirmaram o cessar-fogo bilateral no país. “Não me renderei e continuarei buscando a paz”, disse Santos convocando todas as forças políticas do país para um grande diálogo nacional para “decidir o caminho a seguir” e buscar um consenso na elaboração do segundo acordo.
Modificações em 57 das 60 propostas foram feitas, alterando principalmente fatores como a reintegração de ex-membros das FARC à sociedade e a polêmica criação de um partido político para a guerrilha. Além disso, muitas das propostas apoiadas pelos que disseram “não” foram adicionadas ao texto original. As medidas incluem o acesso à terra para os camponeses pobres, compensações às vítimas da guerrilha, além de um cessar-fogo definitivo e bilateral supervisionado pela ONU.
“O novo acordo deve ser um compromisso entre todos os colombianos que contribua a superar a polarização e a unir todas as expressões políticas e sociais”, disseram os negociadores. “Devo humildemente reconhecer que esse novo acordo é um melhor acordo”, declarou o presidente Santos em entrevista concedida à televisão.
De fato, o texto reformulado teve ampla aceitação no Congresso e aprovação unânime na Câmara dos Representantes da Colômbia, podendo assim ser implementada imediatamente.
Graças a este novo acordo, qual é o futuro para o país?

Por Pedro Castanheira & Lauryanne Lemos


Fontes:


lundi 2 janvier 2017

El estancamiento político español

El estancamiento político español

Si les interesa la política española, saben que actualmente es el caos. En efecto, desde el 20 de diciembre de 2015 hasta el 30 de octubre de 2016, no hubo ningún representante oficial para gobernar España. Esta crisis política, sin solución evidente, pesaba en el país pero la dimisión de Pedro Sánchez, secretario del Partido Socialista, el 1 de Octubre, reavivó una llama de esperanza.

Hasta el 20 de diciembre de 2015, solamente dos partidos españoles peleaban por el gobierno en la España democrática: el Partido Popular (PP, derecha conservadora) y el Partido Socialista Obrero Español (PSOE, izquierda). Pero dos nuevos partidos emergieron e impidieron la formación de un nuevo gobierno : Podemos (izquierda radical) y Ciudadanos (centro) : los partidos tienen que obtener la mayoría absoluta, es decir 176 diputados de cada 350, para designar a un nuevo presidente. Pero ningún partido lo consiguió. Así comenzó un suspense politico de 10 meses…

La única solución matemática para alcanzar la mayoría sería una coalición entre el Partido Popular, liderado por Mariano Rajoy, y el Partido Socialista de Pedro Sánchez. Pero este último afirmó que “España no se merece otros cuatro años más con un presidente del gobierno que sistemáticamente mintió a la sociedad española,” refiriéndose a Mariano Rajoy, acusado de corrupción.
Una parte del partido socialista de Pedro Sánchez no se oponía a una alianza con el PP para evitar unas terceras elecciones. Debilitado, Pedro Sánchez renunció a su puesto en el PSOE el 1 de Octubre. Esto marca el fin del estancamiento político español y el principio de la esperanza. El 30 de Octubre, el PSOE permitió que Mariano Rajoy formara su gobierno con la abstención.

Por supuesto, esto recuerda la crisis política belga de 2010-2011 durante la cual el país se quedó 541 días sin gobierno. Bélgica y España no son los únicos países que sufrieron ese tipo de crisis. En efecto, nuestro modelo político se enfrenta a un desfase entre la voluntad política del pueblo y el bipartidismo del que la gente está harta. Hay cada vez más partidos que emergen tras la crisis europea para responder a las expectativas de los ciudadanos que están hartos del desempleo, de las restricciones…

En este momento, la solución que tranquiliza al pueblo parece ser el referéndum. El pueblo expresa su descontento a través de este medio de expresión pero a lo mejor no toman una decisión con la distancia necesaria.
Después de esta falta de credibilidad, esperemos que Rajoy tenga suficiente legitimidad para hacer olvidar esta última crisis...



Según Nacima Baron, especialista de España y profesora en la universidad Paris-Est, hay un desfase entre “la voluntad de los españoles de gobernar de manera diferente, con pactas y alianzas, y partidos que no lo quieren”.