vendredi 23 décembre 2016

Réarmement : le paradoxe de l’identité japonaise


平和主義の矛盾 Heiwa shugi no mujun

Lotfi Nafi


Les conflits territoriaux (ryôdo mondai領土問題 ) impliquant la Chine n’ont cessé de se multiplier au cours de la dernière décennie. Cette agressivité pousse le Japon à se poser la question du réarmement. . 沖縄をめぐって、日本政府はアメリカ・中国へ対応できないでいる。

D’un côté, la Chine continentale : sa politique expansionniste et agressive bouscule l’ensemble de la région. Quant aux américains, ils comptent sur la large barrière japonaise menottant les ambitions maritimes chinoises. Okinawa et ses bases militaires américaines forment un long archipel de près de 1000km limitant les possibilités chinoises sur la partie orientale. La pression grandissante exercée par la Chine sur cette muraille pacifique et l’instabilité du voisin Nord-coréen font de la situation en mer de Chine une véritable poudrière.

La politique japonaise est révélatrice de cette montée des tensions. En effet, le premier ministre Shinzo Abe compte aller à l’encontre de l’article 9 de la Constitution ( kyûjô憲法九条 ) désirant réarmer le Japon et mener une politique qu’il nomme lui-même «  pacifisme actif » (busô heiwa 武装平和).  Plus précisément, il souhaite modifier la constitution pour permettre aux militaires japonais d’intervenir à l’extérieur de ses frontières en cas d’agression d’un allié. Il aspire également à la création de « forces d’autodéfenses » (jieiai 自衛隊) japonaise. Ce qui s’appellerait les « forces d’autodéfenses » se constituent en réalité d’une demi-douzaine de chasseurs américains, de lance-missiles, des véhicules d’assaut amphibie et le renforcement des bases au sud du Japon : les bases américaines d’Okinawa (沖縄基地) et la construction d’une nouvelle base à Henoko (辺野古基地). Ces bases américaines (米軍基地) se prépareraient à intégrer 225 000 militaires japonais. De plus, le premier ministre a ajouté vouloir financer la majeures parties des bases américaines de l’ensemble du pacifique à hauteur de 6 milliards de dollars.

Cependant, la population d’Okinawa est la première victime de la présence américaine. En effet, le tourisme d’Okinawa souffre grandement de cette image militaire. Les soldats américains sont en nombre considérable sur l’île, et occupent la plus large majorité de l’île. De plus, les autochtones pâtissent de cette présence. Pollution sonore, viols et même meurtre sont d’inqualifiables nuisances faisant régulièrement débat au Japon. Malgré tout, le gouvernement campe sur ses positions car le Japon a besoin du parapluie militaire américain (sanka傘下). Le peuple japonais a renoncé à la guerre à jamais. Mais il ne cesse hypocritement de faire appel à la puissance américaine pour gérer sa défense.

Tantôt vivement contesté par un peuple japonais profondément marqué par la guerre, tantôt soutenu les conservateurs souhaitant réaliser le vieux rêve d’en finir avec l’article 9 de la Constitution (kyûjô 九条), qui aurait été imposée par les Américains après la défaite de la guerre du Pacifique(太平洋戦争Taiheiyô sensô), le premier ministre du Japon se trouve dos au mur. Le gouvernement doit faire face à l’hubris chinois En adoptant l’une des politiques les plus pro-américaines de l’histoire du Japon, le gouvernement a bien du mal à trouver un équilibre entre subordination et affirmation nationaliste.

Vue d’Okinawa : L’aéroport militaire, entouré par les quartiers résidentiels

Sources :






vendredi 16 décembre 2016

Gibraltar, un territorio en disputa


Chloé Tournier & Marine Duvivier Bouclet


¿Piensan que las conquistas pertenecen a un tiempo ya pasado? Parece que no…


En teoría Gibraltar, un territorio de 6 km2 a la extremidad de España es inglés, cedido a la Corona de Gran Bretaña “para siempre” pero “sin jurisdicción alguna territorial”. España reivindica Gibraltar desde hace muchos años. No obstante, el debate vuelve a estar de actualidad. ¿Por qué?

Para entender tal debate, remontémonos a las fuentes de la disputa. Gibraltar fue conquistado por los ingleses en 1704 al final de la Guerra de Sucesión de España. El Tratado de Utrecht (firmado en 1713) oficializó la cesión del Peñón. Pero ahora, 300 años después, la situación de Gibraltar queda tensa y se vuelve dramática a causa del Brexit. La nueva situación de Inglaterra, en efecto, es una maravillosa oportunidad para España de reivindicar, otra vez, este territorio con nuevos medios de presión.



¿Qué interés tiene España para reclamar Gibraltar?

Varios elementos atizan disensiones entre ingleses y españoles. Primero, los pescadores españoles son rechazados por la policía de Gibraltar cuando navegan en las aguas gibraltareñas. Además, Gibraltar extiende su territorio sobre el mar y las digas que construye sobre el mar empobrecen las pescas españolas.

Por otra parte, la fiscalidad ventajosa de Gibraltar crea una brecha entre los impuestos españoles y sus vecinos. Gibraltar es un territorio donde el desempleo acerca los 3% mientras que en España puede alcanzar los 25%. Autosuficiente en agua (desalinizada) y electricidad, el territorio beneficia de un importante atractivo turístico.Sin embargo, Madrid tiene sospechas de evasión fiscal y de blanqueo de dinero. El contrabando de cigarrillos, dos veces menos caros en Gibraltar, justifica los controles españoles en la frontera. Al argumento de libre circulación emitido por Gran Bretaña, España replica que Gibraltar no forma parte del espacio Schengen.

¿Estos argumentos no serían excusas para justificar una anexión muy ventajosa para España?

Manuel García Margallo, ex ministro de Asuntos Exteriores de España, acusa a Gibraltar de ser la última colonia de Europa. Quiere que haya una jurisdicción dividida para tener acceso al mercado interior de la UE. En efecto la cuestión del tránsito de los bienes, personas y servicios se plantea. España podría exigir impuestos de aduana.

Antes, Bruselas ayudaba a Gibraltar durante los debates, pero tras el Brexit, los habitantes corren el riesgo de perder este apoyo. Para el ex ministro de Asuntos Exteriores de España, esta situación es la mejor oportunidad de obtener Gibraltar y no va a perderla: “El día en que la bandera española sea izada en Gibraltar se acerca” afirma, en vista de eso y del contexto histórico.

Los gibraltareños rechazaron dos veces la soberanía de España aunque podía estar compartida con Inglaterra. Así, sin sorpresa, el 95 por ciento de los habitantes votaron a favor de quedarse en Europa durante el referéndum del Brexit. En efecto, saben que Madrid quiere obtener el territorio y no quieren convertirse, en este contexto, en una frontera exterior de la UE. Tienen miedo a una recesión y temen estar aislados.

Visto que la mayor parte de la economía de Gibraltar depende de sus relaciones con su vecino, el Brexit da a España argumentos muy fuertes de presión para reivindicar el territorio.


Fuentes :






Angela l’Eternelle !

Marie Rochette


2017 : un 4ème mandat pour Angela Merkel ?  Le 20 novembre dernier, Angela Merkel a annoncé sa quatrième candidature pour le poste de Chancelière aux élections de 2017.

Angela Merkel et son slogan “Zukunft” (“futur”) lors de sa réélection à la tête de son  parti la CDU le 6.12.2016


Depuis 2005, Angela Merkel remplit la fonction de Chancelière. Après avoir été réélue à la tête du parti de l’union chrétienne démocrate (CDU) allemande ce 6 décembre avec 89,5% des voix, c’est maintenant aux élections fédérales de 2017 qu’elle se prépare. C’est lors d’une conférence de presse organisée au sein de son parti, le 20 novembre, qu’elle a annoncé cette nouvelle candidature. Le ton de son discours a étonné, en effet, elle tenait des propos beaucoup moins fermés concernant sa politique migratoire et a même reconnu des erreurs. Elle s’est également montrée beaucoup moins triomphante, en appelant  les délégués à la soutenir lors de cette nouvelle campagne.

Elle deviendra, si elle est élue, la personnalité politique la plus longtemps en poste de l’histoire d’après guerre en Allemagne.

Malgré son dernier mandat marqué par de grosses difficultés telles que la crise de l’immigration, elle reste très appréciée de la population allemande. En effet, 59% des Allemands s’expriment en faveur de sa nouvelle candidature. De plus, les statistiques l’annoncent gagnante face au parti social-démocrate (SPD). Toutefois, le SPD n’a pas encore nommé son candidat:  face à Sigmar Gabriel, l’actuel président du parti social démocrate allemand, Angela Merkel remporterait  57% des voix contre 19%. En revanche, face à  Martin Schulz, l’ex président du parlement européen  elle n’en remporterait que 43% contre 36%.

Cette quatrième candidature est  soutenue par son parti, la CDU, l'Union chrétienne-démocrate  et par  le parti  “soeur “ la CSU (Union chrétienne-sociale en Bavière) puisque 82% se sont exprimés en faveur de sa candidature. Malgré cela, de nombreuses tensions existent notamment avec la CSU qui lui reproche essentiellement sa politique migratoire très ouverte.

Seulement cette nouvelle campagne ainsi que l’éventuel mandat ne seront pas des plus simples comme Angela Merkel l’annonce elle-même. Un des enjeux majeurs sera de reconquérir une partie de ses électeurs déçus en se concentrant notamment sur les familles et les personnes à très bas revenu. Mais c’est aussi sur la lutte contre la montée du partie AfD, un parti populiste et d’extrême droite, qu’elle est attendue.

Lors de sa visite d’adieu de deux jours en Allemagne le 16 novembre le président Obama  a exprimé ses valeurs communes avec Mme. Merkel concernant entre autre le respect du droit international et l’importance du lien entre l’Europe et les USA. Il la  voit même comme le porte parole de la démocratie en occident bien qu’elle refuse l’idée.

Face aux montées des populismes, beaucoup places leurs espoirs en Mme. Merkel pour 2017. C’est un défi de taille qu’elle s’apprête à affronter pour cette nouvelle campagne qui semble bien différente des précédentes.


http://www.spiegel.de/politik/deutschland/angela-merkel-kanzlerin-kandidiert-fuer-vierte-amtszeit-a-1122201.html

https://www.welt.de/politik/deutschland/article160127863/Die-groesste-Gefahr-fuer-Merkel-waere-jetzt-Martin-Schulz.html

http://www.spiegel.de/politik/deutschland/angela-merkel-tritt-zum-vierten-mal-als-cdu-kanzlerkandidatin-an-a-1122213.html

http://www.faz.net/aktuell/politik/essen-merkel-mit-ueber-89-prozent-als-cdu-vorsitzende-bestaetigt-14562298.html

http://www.zeit.de/politik/deutschland/2016-11/abschiedsbesuch-barack-obama-angela-merkel-werte

https://www.welt.de/debatte/kommentare/article160223764/Angela-die-Ewige.html



mardi 13 décembre 2016

Un Nobel al rescate de Colombia

Thibaud Leclaire & Victor Lafont




       El presidente de Colombia, Juan Manuel Santos, recibió el último 7 de Octubre el Nobel de la paz. La comisión sueca de los premios Nobel quería premiarle por todos sus esfuerzos para ratificar un alto al fuego entre las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) y el gobierno colombiano después de un conflicto de 50 años. Este premio pone de manifiesto el apoyo de la comunidad internacional hacia Santos – un apoyo tanto más necesario cuanto que el pueblo colombiano respondió « No » a la pregunta del referendo del 2 de Octubre : « ¿ Apoya una paz estable y duradera ? ».

       Este éxito sorprendente del « No » aparece ante todo como el triunfo personal de Alvaro Uribe, el antiguo mandatario de Colombia. Fue un ferviente partidario de la oposición ya que las condiciones del acuerdo de paz firmado en la Havana Cuba – el 26 de Septiembre de este año por Santos y Jimenez, el jefe de las FARC, no le parecen suficientes. Se mostró tajante, es necesario que las FARC paguen por sus crímenes. Desde su enfoque, secuestradores de políticos, narcotraficantes y asesinos tienen que ser castigados y claro que no pueden obtener un escaño, como Jimenez lo reivindicó durante las negociaciones. No obstante, el resultado del referendo sigue siendo bastante extraño en un país profundamente debilitado por décadas de sufrimiento. La paz podría ser un vuelco político y económico decisivo tras un conflicto armado opresivo.

       Cabe recordar que los colombianos que podrían gozar más de la paz son los campesinos que padecieron más la guerra civil entre las FARC y los militares. Por el contrario, los ciudadanos de las principales ciudades, que sufrieron mucho menos de los conflictos fueron los electores del « No ». Por supuesto, la voluntad de paz de los ciudadanos fue aún menos apremiante. Para colmo, muchísimos campesinos no pudieron dirigirse a los colegios electorales a causa de la falta de medios de transportes en los suburbios del país. Así la tasa de abstención fue exageradamente elevada y el resultado del referendo podría no reflejar el deseo general de los colombianos. De modo que, podemos preguntarnos si los medios de comunicación controlados por el gobierno en las ciudades condujeron a los ciudadanos a votar en contra del acuerdo de paz. El final del conflicto podría ser, sin lugar a dudas, catastrófico para Uribe y su partido dado que los juicios por los crímenes de guerra podrían llamar la atención sobre su propia implicación en la guerra y sobre todo en la implicación ilegal de los paramilitares en el conflicto. Además, la derecha en el poder teme que la izquierda, representada por las FARC, pueda llegar al parlamento y luego quizás al gobierno. Al fin y al cabo, ¿Quiénes son los verdaderos rehenes, quiénes son los criminales, quiénes son los responsables del sufrimiento del pueblo colombiano ? Las FARC como lo dice la población colombiana o bien ¿ los políticos de derecha ?


jeudi 21 janvier 2016


Elecciones parlamentarias en Venezuela : El final de una época.



    Mediante la asignación de 99 de los 167 escaños de la Asamblea Nacional a la oposición en las últimas elecciones parlamentarias, el pueblo venezolano no sólo sancionó al gobierno de Nicolás Maduro, sino que sobre todo expresó su voluntad de abandonar el chavismo. La situación económica actual del país explica en gran medida esto. De hecho, el país se enfrenta a una inflación mayor, a la escasez de productos básicos que genera un aumento de la inseguridad.

   Llegó al poder en 2013 tras la muerte de Hugo Chávez, Nicolás Maduro, nunca fue capaz de asumir plenamente la sucesión difícil. Atacado, burlado y socavado por la oposición, Nicolás Maduro provocó la decepción de los votantes Chavistas. Sin embargo, las dificultades actuales de Venezuela son el resultado de la política de Hugo Chávez. Pero la gente sigue con una buena opinión acerca de Chávez y es Nicolás Maduro el que concentra todas las acusaciones.

     El nuevo hombre fuerte de Venezuela es el líder de la derecha Henrique Capriles. Ya en el puesto durante muchos años, se las había arreglado para amenazar a Hugo Chávez durante la elección presidencial en 2012 y luego para poner en gran peligro a Nicolás Maduro, en el año 2013. Y así, ésta es su primera gran victoria.

    Tras el anuncio de los resultados, la nueva mayoria ha prometido no aplastar la mayoria precedente y producir un diálogo constructivo. También anunció que no cuestionará los beneficios sociales y llamó a la unión de todos los venezolanos.

   La victoria de la oposición es parte de un proceso global que ve una parte de Sudamérica reclamar la alternancia después de años de gobierno socialista y populista. Con suerte, esta transición será sin violencia y respetuosa de las leyes. 


Titouan Garnerin


  • http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/12/07/au-venezuela-la-deroute-du- pouvoir_4826105_3222.html
  • http://www.liberation.fr/planete/2015/12/07/venezuela-sans-chavez-le-chavisme- sombre_1419061
  • http://www.lefigaro.fr/international/2015/12/07/01003-20151207ARTFIG00023- legislatives-l-opposition-venezuelienne-crie-victoire.php 

Financement de l’état islamique : Enfin une réaction globale? 



       C’est une annonce qui n’est pas passée inaperçue : le 18 novembre dernier, le président russe Vladimir Poutine a indiqué la création d’une commission spéciale chargée de combattre le financement du terrorisme dans le cadre du renforcement de la lutte contre l’organisation terroriste Daech.
       Il s’agit là d’un tournant après plusieurs années d’attentisme de la part de la communauté internationale. Profitant du chaos de la guerre civile Syrienne, Daech s’est développé au fil des ans dans l’indifférence générale. Après 4 ans d’existence, le groupe compte aujourd’hui 25 000 personnes dans ses rangs et s’appuie sur une logistique et une organisation dignes d’un véritable état. Son budget avoisine les deux milliards de dollars et pause la question de son financement : comment l’entreprise terroriste la plus importante du monde peut-elle rassembler de telles sommes d’argent ? Les raisons sont multiples :
     Tout d’abord, Daech occupe un des territoires les plus pétrolifères de la planète et son exploitation lui permet d’engranger quelques 700 millions de dollars de bénéfice par an grâce au marché noir. Des colonnes de camions se dirigent chaque jour vers la Turquie et le Kurdistan avec des centaines de barils de pétrole vendus 70% moins cher qu’au prix du marché officiel.
    
    Par ailleurs, Daech profite également du soutien des pays Sunnites du Golfe, et en particulier du Qatar qui voit en cette organisation un moyen de renverser le pouvoir Chiite en place en Irak et en Syrie. En effet, la rivalité entre les deux branches de l’Islam s’est amplifiée ces dernières années suite à l’invasion de l’Irak par les USA qui a conduit à la mise en place d’un gouvernement Chiite et à la mise au banc de la population Sunnite. Se référant au troisième pilier de l’Islam portant sur l’aumône, certains pays comme le Qatar effectuent ainsi des millions de dollars de dons à des ONG de façade afin de subventionner Daech indirectement. Il profite ainsi de la négligence en matière de contrôle des banques locales qui ferment facilement les yeux sur le caractère illégal de certaines donations.
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     Enfin, Daech possède d’autres voies de financement assez variées : Vente d’objets archéologiques au marché noir (le territoire contrôlé par les terroristes comprend de nombreux sites historiques comme les ruines de Palmyre), le trafic du Captagon, drogue très répandue au Moyen-Orient, mais aussi les enlèvements d’occidentaux, le trafic d’organes et la vente d’esclaves notamment.
     Daech constitue donc aujourd’hui une organisation complexe et à la lumière des éléments présentés ci-dessus, il parait légitime de s’interroger sur la pertinence des réactions militaires occidentales suite aux tragiques évènements de Paris en novembre dernier. En effet, la part de l’émotion dans l’engagement de troupes pour combattre cette organisation semble très importante. Par ailleurs, beaucoup reste à faire sur le plan de la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme. En effet, même des pays participants au G20 soutiennent financièrement Daech a récemment affirmé Vladimir Poutine. La guerre contre Daech ne se gagnera pas qu’avec les armes. 

Titouan Garnerin
Martin Hedon

  • http://www.mil21.es/noticia/173/3-guerra-mundial/asi-se-financia-el-estado- islamico:-donaciones-del-golfo-petroleo-narcotrafico-trafico-de-organos-arte- secuestros.html
  • http://www.elpais.com.uy/mundo/putin-varios-paises-g20-financian-ei.html
  • http://elcomercio.pe/mundo/actualidad/posible-cortar-financiamiento-estado-
    islamico-noticia-1859404 


Justin Trudeau : the Prime Minister who rocks

Justin Trudeau with his wife, Sophie Grégoire, in a photo shot for the cover of Vogue


First Canadian Prime Minister with a tattoo

An amateur boxer with a tattoo of a stylized raven on his left arm, the new Canadian PM is not your typical politician. This married father of 3 loves mingling with the crowd and appearing in front of the cameras with his family. He is called “the Canadian Kennedy” and is often compared with Prince William of England. “We’d better get used to it, because it’s just the beginning. We are building a Justin Trudeau brand. We treat him as a trademark and not just as a PM. He is a real brand that gets people excited” says Louis Aucoin, an expert in public image.

Justin is the son of Elliott Trudeau, who was Prime Minister of Canada for 15 years during the 1970s and 1980s, but he is far from following in his father’s footsteps.

He never wanted to become a politician in the first place. In his twenties, he graduated with a degree in English Literature and Educational Sciences, then became a French teacher in Vancouver. But that wasn't his vocation. He travelled the world in search of his identity, working occasionally as snowboard instructor, rafting guide and waiter in a bar. 

He became more active in the political arena after his father’s death, but the real change occurred in 2007, when he ran in a by-election in the Montreal riding of Outremont. Then he climbed the political ladder all the way to the top. Trudeau won the leadership of the Liberal Party in April 2013, and went on to lead his party to victory in the 2015 federal elections.

‘‘Because it’s 2015 ! ’’

During a recent cabinet presentation, journalists asked Trudeau : "Why a gender balanced government?” His response came out spontaneously: “Because it's 2015 !”

But gender equality is not the only change that Justin Trudeau wants to establish in Canada: legalizing marijuana and welcoming migrants are among his top priorities. He also promised to increase taxes on the rich and reduce them for the middle class.

And these are not the typical promises that politicians make to win elections : Trudeau actually lives up to his word. He recently called on Canada’s newly appointed Minister of Justice Jody Wilson-Raybould to look into starting the process of marijuana legalization.

Moreover, on December 13, he personally welcomed the first Syrian immigrants to Canada. “You came out of this plane as refugees and you will leave this airport as permanent Canadian residents with a social security number, a health care card and an opportunity to become fully Canadian,” said Trudeau. “This day will be remembered”, he added before welcoming the Syrian families, often mothers and children. At least 10,000 Syrian refugees will find shelter in Canada by 2016.

One thing is certain : Justin Trudeau packs a powerful punch.





Lucas Chambaud & Youssef Benmakhlouf Andaloussi






jeudi 7 janvier 2016

La libéralisation du cannabis gagne du terrain aux Etats-Unis

USA : 14 états supplémentaires devraient légaliser la consommation de cannabis d’ici 2020 en dépit de l’interdiction fédérale

Après la légalisation du cannabis dans les états de Washington, du Colorado et bientôt dans l’Oregon, les Etats-Unis sont-ils sur une pente glissante vers la légalisation fédérale ?


Si en 1988 seulement 31 % des américains avouaient avoir déjà consommé du cannabis, cette pratique s’est accentuée ces dernières années, puisque ce chiffre est monté à 41 % en 2008. La banalisation de l’usage récréatif du cannabis, ainsi que son utilisation médicale, déjà répandue aux Etats-Unis, ont poussé certains états vers la libéralisation de sa consommation. Les états ont également été influencés par l’impact positif sur l’économie que pourraient avoir ces lois. En outre, on peut remarquer que la plupart des arrestations pour possession de stupéfiants renvoient à la possession d’une petite quantité de marijuana. Cette pratique justifierait une légalisation de la possession de cannabis en faible quantité.

Dernièrement, l’Oregon a décidé d’aller plus loin que ses prédécesseurs dans la libéralisation du cannabis. En effet, dans l’état de Washington et dans le Colorado, il est désormais possible d’en posséder jusqu’à 28 grammes. Mais, dans l’Oregon, la “mesure 91” prévoit de permettre aux habitants de cet état d’en posséder jusqu’à 227 grammes. De plus, cette même mesure permettrait à chaque habitant de l’Oregon de faire pousser sa marijuana personnelle dans son jardin. 

Les Etats-Unis seraient-ils en train de devenir le potager mondial du cannabis ?

Même s’il est autorisé dans ces états de posséder de la marijuana, les lois fédérales des USA interdisent encore sa consommation. Cependant, si le phénomène s’amplifie et que de nombreux états décident de légaliser la consommation de cannabis, le gouvernement fédéral pourrait être poussé à l’autoriser dans tout le pays. Mais pour le moment, la contradiction entre la libéralisation du cannabis dans certains états et son interdiction par les lois fédérales pose question : quelle loi prévaudra à l’avenir sur l’autre ? En absence de jurisprudence, cette question pourrait rester en suspens quelques années encore.


Le Saviez-Vous ?

° Les Etats-Unis d’Amérique sont une république fédérale composée de 50 états

° Chaque état possède ses propres lois qui doivent être en accord avec la constitution fédérale

° Les lois fédérales prévalent normalement sur les lois des états



Alexandre Marx & Antonin Vorkaufer

La Chine annonce la fin de la politique de l’enfant unique

35 ans. C’est le temps qu’aura duré la politique de l’enfant unique en Chine, loi très controversée qui obligeait l’Empire du Milieu à se restreindre à un seul enfant par famille.

L’agence de presse Xinhua a annoncé le 29 octobre 2015 que le gouvernement chinois, le Parti Communiste de Chine, en avait décidé ainsi lors de la réunion de préparation du 13ème Plan Quinquennal. Pendant 4 jours de réunions, les 205 membres du Parti et leurs 170 suppléants ont établi les grandes lignes de la politique économique et sociale du pays pour la période 2016-2020 à venir.

Les couples chinois pourront désormais avoir un deuxième enfant. La Chine, qui a connu ces dernières décennies un développement économique jamais vu, est aujourd’hui face à deux problèmes majeurs : non seulement elle connaît un déséquilibre de genre dangereux, avec une proportion de 116 hommes pour seulement 100 femmes, mais aussi sa population est de plus en plus vieillissante. Et ces deux problèmes résultent directement de la politique de l’enfant unique, instaurée en 1979 dans une tentative de freiner la croissance de la population. Depuis 2012, la population en âge de travailler diminue, et cette tendance ne cesse de croître. L’abondante main-d’œuvre qui a contribué à développer la Chine s’apprête à devenir une immense nation de seniors, à charge de la nouvelle génération. Parmi ces jeunes, 30 millions d’hommes ne trouveraient pas d’épouse. Ce déséquilibre s’explique par la volonté de certains couples chinois, qui préféraient se séparer de leur fille dans l’espoir que leur prochain enfant à naître serait un fils, assurant ainsi une certaine sécurité pour les parents vieillissant.   

         Depuis son instauration en 1979, la politique de l’enfant unique a en effet généré de nombreuses violences envers les familles et les femmes : fortes amendes dans les meilleurs des cas ; avortements forcés, stérilisations et infanticides dans les pires. Les prémices de l’abandon de la loi étaient néanmoins apparues en 2013, lorsqu’il est devenu possible pour un couple d’avoir un deuxième enfant à condition qu’un des deux parents était enfant unique. Il était aussi permis pour les 55 minorités ethniques du pays d’avoir deux enfants, de même pour les familles rurales dont le premier enfant était une fille. L’abolition totale de cette politique, est saluée unanimement par les Chinois. « C’est très bien ! », dit Xiao Meng, une fonctionnaire de 26 ans qui vient de se marier. « Maintenant je pourrai décider en fonction de ma situation personnelle, professionnelle et familiale si je vais avoir un ou deux enfants », ajoute-t-elle. Toutefois, cette décision du gouvernement chinois soulève des inquiétudes dans les autres pays du monde.

         Selon Yong Cai, professeur à l’université de Caroline du Nord et expert sur la politique de l’enfant unique « Cette décision arrive dix ans trop tard, mais mieux vaut tard que jamais ». Il faudra plusieurs années avant que la population active augmente. Aussi, il y a de fortes chances que cela ne bénéficie qu’aux familles aisées, qui pourront se permettre d’élever un second enfant. La majorité des familles chinoises risquent alors de poursuivre la politique de l’enfant unique, non seulement à cause du conditionnement social auquel ils étaient contraints jusque-là, mais aussi en raison du coût de la vie. La pression subie par les familles chinoises au sein d’une société très compétitive est encore un autre obstacle. La réforme de 2013 avait déjà eu des résultats décevants pour le gouvernement, puisque sur les 11 millions de couples qui auraient pu potentiellement bénéficier de l’assouplissement de la loi, seuls 1,5 millions avaient demandé la permission d’avoir un second enfant.

         Ce qui est aussi en jeu, ce sont des changements sociaux et politiques : la fin de la politique de l’enfant unique améliore l’image du Parti ; elle vise à améliorer la démographie du pays, mais c’est sur le plan humain que l’effet est le plus retentissant, car cette réforme offre aux couples le choix d’avoir un deuxième enfant. Toutefois, pour que le changement démographique escompté ait lieu, le Gouvernement n’aura sans doute pas d’autre choix que d’accompagner cette réforme de mesures comprenant plus de fonds publics pour l’éducation et plus d’aides financières aux familles. Le Parti a néanmoins déjà fait preuve d’innovation, puisqu’il a procédé, au terme de ces quatre jours de réunion, à l’exclusion de 10 de ses membres accusés de corruption, infractions et abus.

La situation est critique pour beaucoup de jeunes parents tous deux enfants uniques, puisqu’ils doivent subvenir aux besoins de leurs quatre parents âgés et de leur enfant. Zhang Wei, mère d’une petite fille, pense que « le changement de politique permettra d’alléger cette charge ». Maya Wang, de l’ONG Human Rights Watch, regrette néanmoins que cette décision ait été adoptée pour des raisons « essentiellement économiques », qui ne prennent pas en compte les droits de reproduction des femmes. Espérons alors que cette décision marque le début des réformes chinoises, vers un plus grand respect des droits de l’Homme.



Sources :

Articles 
http://www.elcorreo.com/bizkaia/internacional/asia/201510/29/china-pone-politica-hijo-20151029120844-rc.html
http://www.elmundo.es/internacional/2015/10/29/5631febf46163f27348b4645.html
http://www.elperiodico.com/es/noticias/opinion/china-pone-fin-politica-del-hijo-unico-4630219
http://www.eluniverso.com/noticias/2015/10/29/nota/5212445/china-pone-fin-politica-hijo-unico-permitira-tener-dos-pareja

Vidéo
http://www.rtve.es/alacarta/videos/telediario/china-pone-fin-controvertida-politica-del-hijo-unico/3339813/


The carnage of Friday, November 13th in Paris : a worldwide symbol attacked


On Friday November 13th, Paris suffered several simultaneous terrorist attacks organized by ISIS. One hundred thirty people were killed and 352 injured in attacks by three coordinated groups of suicide bombers who targeted popular gathering places : the Canal Saint-Martin, Boulevard Voltaire, Rue de Charonne, the French National Stadium and the Bataclan concert hall, where 90 people were killed. These horrific bloodbaths in places known for fun and relaxation, with one unique aim : to blindly kill the greatest number of people. By attacking these landmarks, Daesh lashed out at the French capital, known worldwide as a symbol of liberty and culture. The events of Friday 13th created a wave of solidarity around the world and dozens of countries have paid homage to France and supported the French in their grieving.


In response to the French position in Syria and its air attacks on Islamic State targets, terrorists aiming to weaken the nation’s determination created a climate of fear to destabilize the population and the government. Indeed, the Friday night massacre was a way to attack not only French President François Hollande and his policies in Syria, Irak and Mali but also whole of the French society which is already weakened, unstable and divided by social inequalities and cultural differences. One of the real dangers now is that ethnic communities across France will give in to fear and paranoia and tear each other apart.    


State of emergency led to death of terrorist leader


Following the terrorist attacks, François Hollande decreed a state of emergency to facilitate searches and the arrest of terrorists. On Monday, November 16th, a foreign intelligence source reported that Abdelhamid Abaaoud, the presumed head of the suicide bombers, was in France. Thanks to this tip and other elements, the police tracked down Hasna Aït Boulahcen, Abaaoud’s cousin, in Saint-Denis. 


        At 4 a.m., on Wednesday, November 18th, after a day of monitoring Hasna’s flat, police forces launched a raid. Over 100 police officers were involved in the 7-hour assault, firing over 5000 rounds of ammunition. Eight terrorists were arrested and two died, including a woman who set off her explosive belt to escape from police. A second corpse, that of Abdelhamid Abaaoud, was identified by fingerprints  and salivary tests. Although this operation was a success, the presence of this man on French soil raises questions about the efficiency of border control and highlights flaws in national security.


        

Between security and infringement of liberties

Despite Abdelhamid Abaaoud’s death, the terrorist threat hasn’t been eliminated and the French government has extended the state of emergency until February 2016. But the measures taken to avoid another attack and ensure national security represent a danger for civil liberties.

First, a new law authorizes police officers to carry their guns even when they aren’t on duty. The law also reinforces surveillance measures around potential suspects with, for exemple, the extension of house arrests, internet monitoring, the creation of deradicalization centers and the reinforcement of administrative searches. Since the attacks, large public meetings have been forbidden and the government may extend this ban until February 2016, shutting down any association which could create a public disorder.

While the French people rose up when Daesh attacked their freedom, they now seem controlled by fear. It has forced them to accept the limitation of their liberties in the name of national security. Yet, it is essential to be aware of the dangers of a Police State where all the power is given to the executive and where the distinction between the State and the Army disappears. Security should never impinge on civil liberties. People should focus on the essential identity of France, with its festive spirit and the flavor of freedom. This is the real fight against Daesh : it is an ideological war in which people mustn’t capitulate because of fear and anger.


Karkarashvili Mariam and Peyret Mathilde

Sources:
http://www.slate.fr/story/109911/terreur-11-septembre-13-novembre
http://www.liberation.fr/france/2015/11/14/attaques-a-paris-ce-que-l-on-sait-samedi-matin_1413382
http://www.liberation.fr/france/2015/11/18/assaut-a-saint-denis-si-tu-leves-une-main-je-tire_1414556
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/attentats-a-paris-comment-la-france-a-remonte-la-piste-abdelhamid-abaaoud-7780573718
http://www.liberation.fr/france/2015/11/19/les-policiers-armes_1414793
http://www.liberation.fr/france/2015/11/19/une-liberte-attaquee-par-l-ennemi-et-restreinte-par-l-etat_1414769