lundi 14 décembre 2015

La cadreuse hongroise au pied faucheur veut porter plainte

Une journaliste hongroise, Petra László, licenciée de la chaîne N1TV pour avoir crocheté un réfugié en septembre 2015, veut porter plainte contre ce dernier 



Le 8 septembre 2015, le journaliste allemand Stephan Ritcher, a publié une vidéo montrant la cadreuse Petra László de la chaîne hongroise N1TV frappant deux enfants réfugiés et faisant un croche-pied à un adulte fuyant les lieux avec son enfant dans les bras. Une vague d’indignation a alors déferlée sur les réseaux sociaux qui a conduit à son licenciement par la chaîne N1TV caractérisant son comportement “d’inacceptable”.


Photo extraite de la vidéo publiée sur le compte Twitter de Stefan Ritcher


Suite à cet engouement général, Petra László s’est excusé dans une lettre adressée à un journal plédant la légitime défense “avec ma caméra dans la main je ne voyais pas qui courrait vers moi, j’ai juste pensé à me défendre.” et le regret maternel “je suis profondément désolée, et en tant que mère je suis d’autant plus triste de mes actes et du destin qui a mis cet enfant sur mon chemin à ce moment”.

Cet évènement a lieu dans une période de tension pour la Hongrie, très critiquée sur sa politique envers les migrants. L’opposition s’est saisie de cette affaire pour affirmer son clivage avec le gouvernement en place et a initialisé une poursuite judiciaire envers la cadreuse pour “violence contre un membre d’une communauté”.


« J’ai juste pensé à me défendre. »



En réponse à ces poursuites judiciaires l’ancienne journaliste a annoncé à la presse russe sa décision de porter plainte contre sa victime Osama Abdul Mohsen. Elle l’accuse d’avoir changé son témoignage devant la police et déclare sa volonté de prouver son innocence prétextant qu’il s’agit maintenant d’une “question d’honneur”. Elle a aussi profité de son interview pour déclarer qu’elle considérait le fait de déménager en Russie après son jugement car pour sa famille c’est “important de quitter la Hongrie”.


Martin Reynaud, Cesar Eduardo Vasquez Martinez



Sources :
http://www.theguardian.com/world/2015/sep/08/hungarian-nationalist-tv-camera-operator-filmed-kicking-refugee-children
http://www.ibtimes.com.au/hungarian-camerawoman-petra-laszlo-who-tripped-kicked-refugees-speaks-after-being-slammed-criminal
http://www.huffingtonpost.co.uk/2015/09/09/hungary-tv-camerawoman-video-kicking-refugee_n_8108098.html

vendredi 6 février 2015

Detenção do antigo Primeiro Ministro José Sócrates

Detenção do antigo Primeiro Ministro
José Sócrates
 Liza Burnichon et Damien Hoarau


    O antigo Primeiro Ministro português, que governou o país entre 2005 e 2011, foi levado sob custódia após três dias de interrogatório. Ele foi indiciado "por sonegação de impostos, corrupção e lavagem de dinheiro."

O José Sócrates, preso sexta-feira 21 de Novembro no aeroporto de Lisboa, foi colocado sob custódia na segunda-feira a seguir. Outras três pessoas foram presas e muitas buscas conduzidas. As suspeitas concentraram-se em serviços bancários e remessas de origem duvidosa, de acordo com o Ministério Público.
O alerta foi dado pelo banco público Caixa Geral de Depósitos, informou a imprensa portuguêsa. Os investigadores estão questionando quantidades elevadas transferidas para a conta de Sócrates, que parecem ser incompatíveis com a renda que ele informou às autoridades fiscais.
    José Sócrates passou toda a sua carreira na política e envolveu-se em várias polémicas que abalaram a sua imagem durante os seus seis anos no poder.
O seu nome também foi citado em um caso de alegada corrupção na época em que ele era ministro do Ambiente.

A notícia da prisão de José Sócrates foi uma bomba para mundo político, enfraquecido por uma série de investigações judiciais que atingiram os escalões superiores do Estado.   
Portugal já tinha sido abalado, há 10 dias por outro caso de corrupção relacionado com a adjudicação dos vistos "de ouro" para os investidores estrangeiros, o que causou a demissão do Ministro do Interior, Miguel Macedo.
José Sócrates anunciou a sua demissão do cargo de Primeiro Ministro em março de 2011, após a rejeição no Parlamento de um novo programa de austeridade fiscal.
Logo depois, Portugal, à beira da falência, foi forçado a procurar ajuda financeira de 78 bilhões de euros junto á União Europeia e ao Fundo Monetário Internacional em troca de um programa de austeridade ao longo de três anos.
“A corrupção é uma questão grave.” affirma João Paulo Batalha, o membro da ONG Transparency.  A desconfiança dos portugueses para com o Poder Político é a maior da Europa. Os Portugueses manifestam contra a política de austeridade. É o mais grave processo em Portugal desde o PREC mas muitos journalistas aconselham a ser prudente.




Sources :






Image : democraciaemportugal.blogspot.com

Allemagne : le nouvel espoir des réfugiés syriens et un nouveau clivage de la société allemande

Allemagne : le nouvel espoir des réfugiés syriens et un nouveau clivage de la société allemande
Charlotte Flory
Outre-Rhin, on tente de jouer un rôle majeur dans la solidarité à l’égard des réfugiés syriens avec tout de même une certaine réserve. Pour le moment le taux d’admission et la logistique ont du mal à être à la hauteur des engagements. Face à l’arrivée de ces réfugiés, depuis fin octobre 2014 l’Allemagne est divisée entre les partisans du mouvement Pegida et ses opposants.
L’Allemagne, qui n’a pas envoyé de forces militaires combattre en Irak et en Syrie s’illustre différemment en développant un programme humanitaire afin de venir en aide aux populations éprouvées.  Elle tente ainsi de renforcer la stabilité de la région et de ce fait assurer une trêve plus durable. C’est dans cette optique que le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a appelé la communauté internationale à faire preuve de solidarité envers les pays voisins de la Syrie lors de la conférence internationale des réfugiés qui se tenait à Berlin ce mois d’octobre. Convaincue que la crise syrienne n’est pas prête d’être terminée, l’Allemagne a donc adopté la stratégie qui consiste à aider les pays qui accueillent le plus de réfugiés : la Jordanie, Turquie et notamment le Liban qui a vu sa population augmenter d’un tiers à cause de ce conflit. “L’Allemagne veut montrer son soutien au Liban concernant les problèmes qu’il rencontre actuellement, en particulier la situation difficile du voisinage de la Syrie et l’afflux grandissant du nombre de réfugiés”, a expliqué Angela Merkel, la chancelière allemande. L’Allemagne a donc débloqué un budget de 650 millions d’euros pour la crise syrienne depuis 2011. Un bémol cependant : le gouvernement syrien étant reconnu par l’ONU, c’est lui qui décide de la manière d’employer l’aide humanitaire dans son pays. Il est donc suspecté par certains d’utiliser, au moins en partie, cet argent à des fins militaires. De plus, les convois humanitaires devant traverser les lignes de front, ils n’arrivent pas tous à bon port ce qui limite l’aide aux réfugiés.
L’Allemagne qui a revu à la hausse sa capacité d’accueil des réfugiés syriens en annonçant en juin 2014 qu’elle accueillerait 10 000 personnes de plus que le quota initialement prévu, est en tête des pays européens. Mais la plupart de ces réfugiés venus en Allemagne l’ont fait par le biais du  regroupement familial. Ce qui signifie qu’il est nécessaire d’avoir de la famille résidant en Allemagne et que celle-ci soit prête à subvenir aux besoins des réfugiés. De plus, l’accueil de personnes qui contribueront par la suite à la reconstruction de leur pays est aussi privilégié. Cependant ce n’est pas sans peine pour eux : en effet les obstacles bureaucratiques et policiers sont de taille et ont pour le moment fortement limité l’acceptation des demandes d’asile.

Tout est mis en place pour faire au mieux : la possibilité d’accueillir encore plus de Syriens ayant de la famille est laissée à l’appréciation de chaque Land. Cependant ces directives ont des limites. De nombreuses communes ne peuvent assurer un tel accueil et mettent donc à disposition des anciennes écoles ou bureaux désaffectés : les conditions d’accueil sont donc précaires avec des sanitaires non adaptés et un manque d’espace. C’est pour palier à ces difficultés que certaines entreprises ont décidé de s’investir dans cette lutte et mettent ainsi à disposition des locaux inexploités. L’étude à Munich du cas de l’entreprise Siemens qui a proposé de mettre à disposition 30 000 mètres carrés de locaux vides possédant cantines et sanitaires est en cours. « Siemens est une entreprise avec une forte tradition sociale » explique le PDG de celle-ci.
Cependant cet accueil n’est pas vu d’un bon œil par l’ensemble des citoyens : le mouvement Pegida, un mouvement anti-islamiste « de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident » organise tous les lundis des manifestations à Dresde mais aussi dans d’autres villes allemandes. Ces mouvements entrainent des contre-manifestations encouragées par le gouvernement : « Ne suivez pas ceux qui appellent à manifester. Leurs cœurs contiennent trop souvent des préjugés, de la froideur et de la haine » a déclaré Mme Merkel lors de ses vœux pour le nouvel an.
Lorsque l’on sait que près de 2,9 millions de Syriens ont déjà fui leur pays dont 1,1 million au Liban, le nombre de ceux qui sont accueillis en Allemagne reste faible bien que les efforts fournis par les autres pays européens soient encore plus négligeables (par exemple, la France a accueilli depuis 2012 8000 réfugiés syriens).
Ainsi les associations de protection des droits de l’homme réclament une plus grande ouverture des frontières européennes mais sans suite pour le moment.


Seit Monaten sind immer wieder Flüchtlingsunterkünfte überfüllt , wie hier in Bruchsal (Baden-Württemberg) – dann müssen Notunterkünfte eingerichtet werden
Un abri pour réfugiés à Durchsal en Allemagne

lundi 2 février 2015

L’étendard sanglant est levé

L’étendard sanglant est levé
Anna Jolivet et Hermann Graf von Westerholt

Le 22 mai 2014, l’armée thaïlandaise a pris le contrôle du pays en effectuant un coup d’état. Depuis, le National Council for Peace and Order (NCPO) a instauré la loi martiale et s’est placé à la tête d’un régime qui bafoue les droits de l’homme.

Les mesures prises par le NCPO, sous la houlette du général Prayuth Chan-Ocha, ont peu à envier aux dictatures modernes, avec notamment la mise en place de l’ordonnance 103/2557 qui interdit toute forme de critique de l’armée, du NCPO et de la monarchie. Tout contrevenant à cette ordonnance s’expose à une enquête de police qui peut aboutir à une peine de prison, comme le montre l’exemple d’un chauffeur de taxi condamné à deux ans et demi d’emprisonnement pour avoir discuté des inégalités sociales en Thaïlande avec un de ses passagers. La censure est donc complète, et des soldats ont été envoyés à travers le pays afin de diffuser une propagande mensongère. De plus, toute activité d’opposition à la junte est formellement interdite, et serait de toute manière rendue très difficile à cause du couvre-feu imposé de 22h à 5h et de l’interdiction de se rassembler en groupes de plus de cinq personnes. Ainsi, plus de 300 personnes ont été arrêtées arbitrairement depuis le coup d’état, dont la plupart des membres de l’ancien gouvernement et de l’opposition dont les familles sont surveillées et menacées. Certains ont même déclaré avoir été victime d’enlèvement et de torture, comme l’opposante Kritsuda Khunasen, qui a fui vers l’Europe après avoir été emprisonnée un mois. Elle a même frôlé la mort en prison lorsque ses agresseurs l’ont étouffée avec un sac en plastique.

Le NCPO justifie ce coup d’état par la violence des manifestations opposant les Chemises Rouges (partisans de l’ancienne première ministre Yingluck Shinawatra et de son frère Thaksin Shinawatra, à la tête de l’état jusqu’en 2006) aux membres du People’s Democratic Reform Committee (PDRC). L’objectif des militaires est de restaurer le calme dans le pays et d’organiser des élections fin 2015. C’est tout du moins ce qu’ils prétendent.

A défaut de pouvoir protester ouvertement, certains Thaïlandais en désaccord avec le coup d’état ont adopté des gestes plus discrets mais toujours passibles d’amendes élevées et de peines de prison, comme de lire le roman 1984 de George Orwell, de chanter la Marseillaise en public ou même d’effectuer le salut à trois doigts tiré de la saga Hunger Games de Suzanne Collins, symbole de la rébellion.

La communauté internationale n’est pas convaincue des intentions démocratiques proclamées par l’armée, et craint que la situation ne dégénère en de nouveaux affrontements violents entre l’armée et ses opposants. A ce jour, le tourisme en Thaïlande a baissé de près de 11% par rapport à l’année dernière alors que ce secteur représente 10% de l’économie thaïlandaise. De plus, la demande du gouvernement d’obtenir un siège au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, émise le 22 juillet 2014, a été rejetée. Le directeur de la zone Asie de Human Rights Watch, Brad Adams, a précisé que cette demande ne pourrait être traitée sérieusement tant que le pays était soumis à un régime militaire répressif.



Sources:

dimanche 11 janvier 2015

EU cambia la política sobre Cuba : ¿la hora final del embargo?

EU cambia la política sobre Cuba : ¿la hora final del embargo?

Roux Olivier, Donnadieu Arthur


El acercamiento de EE UU y Cuba abre una nueva era entre dos históricos adversarios.

El 17 de diciembre de 2014, Barack Obama y Raúl Castro anunciaron que comenzarán conversaciones para restablecer las relaciones diplomáticas que han estado interrumpidas durante más de medio siglo.
Así pues, Obama endulzará las sanciones que se impusieron a Cuba desde que empezó el embargo contra el país que se encuentra apenas a 160 kilómetros de las costas estadounidenses, a principios de la década de 1960.

¿Por qué empezó el embargo?

Estados Unidos empezó a imponer sanciones a Cuba luego de que Fidel Castro tomara el poder en 1959 y poco después nacionalizara bienes estadounidenses en la isla.
Las relaciones diplomáticas entre Estados Unidos y Cuba se rompieron cuando Cuba firmó un acuerdo comercial con la Unión Soviética, y el embargo fue oficializado en 1962.
Las relaciones permanecieron congeladas mayormente a lo largo de la Guerra Fría.


¿Qué va a cambiar?

Ambos países colaborarán para restablecer las embajadas.
La administración de los Estados Unidos va a facilitar la obtención de autorización de entrada a Cuba para los viajeros estadounidenses, que podrán hacer negocios allá.
Los bancos cubanos y estadounidenses tendrán la posibilidad de entablar relaciones.
Además las exportaciones estadounidenses de hardware y de servicios de telecomunicaciones serán autorizadas.
Obama desea el levantamiento del embargo antes de que finalice su mandato (en 2017), y tiene el apoyo de la opinión internacional.
Sin embargo, Obama no puede levantar por su cuenta el embargo en su totalidad.
Según la ley, sólo el Congreso puede poner fin a un embargo comercial, y éste sufre la presión de lobbies anti-Castro.
Así pues, la cuestión del embargo queda por aclarar.


L’Italie s’interroge sur sa politique d’accueil des réfugiés

L’Italie s’interroge sur sa politique d’accueil des réfugiés

Cette année, plus de 100 000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes pour trouver refuge en Europe.

Olivier Roux et Arthur Donnadieu 

 

De nombreux réfugiés risquent leur vie en traversant la Méditerranée, dans des bateaux de fortune, afin de fuir les conflits qui font rage en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. C'est principalement sur les côtes italiennes que ces migrants accostent.
Ces dernières années l'Italie, comme la Grèce et l'Espagne, s'employait à les repousser. Mais au lendemain du drame de Lampedusa, naufrage ayant causé la mort de près de 400 personnes, et sous l'impulsion du pape François, le gouvernement italien a lancé une opération d’accueil en employant sa marine pour de vastes et coûteuses missions de sauvetage. On l’appelle « Mare Nostrum ».
Depuis le lancement de la mission, en octobre dernier, des milliers de personnes ont été secourues.
À leur arrivée, les migrants sont pris en charge par les autorités, des associations humanitaires et des bénévoles. La Croix Rouge, par exemple, a délégué 225 volontaires pour leur porter secours.
Ils sont transportés dans des lieux proches où sont fournis de l’eau, de la nourriture, un abri temporaire, et où est effectué un examen médical. Une cellule psychologique est disponible si besoin.Par ailleurs, le Sénat italien a abrogé, cette année,la loi qui donnait le statut de criminel à tout immigré clandestin.

« Mare Nostrum » n’est cependant pas infaillible.
Au mois d’Août 2014, plus de 300 personnes sont mortes dans le naufrage de 3 navires.
Une fois accueillis en Italie, la plupart des migrants s’enfuient des refuges pour continuer leur voyage vers le Nord. Ils cherchent à rejoindre des pays tels que l’Allemagne ou la Suède, avec l’aval officieux des autorités italiennes…
L’opération est sous le coup de plusieurs critiques. Certains pays accusent l’Italie de favoriser des traversées de plus en plus dangereuses, en aidant les migrants en pleine mer. D'autres prétendent que l'Italie facilite l’entrée possible de terroristes sur le territoire européen.
Face à l’afflux massif des réfugiés en constante augmentation, et sans aide notable de ses voisins, l’Italie se trouve dépassée, et envisage l’annulation de l’opération.
Carlotta Bellini, responsable de la protection infantile au sein de l’association Save the Children Italy, s'oppose à l’arrêt de l’opération: « Ce sont des gens désespérés. Ils essaieront par tous les moyens de venir, et il y aura encore plus de morts ».
Ceci pourrait se révéler humainement catastrophique.

mercredi 7 janvier 2015

The Surprising CIA Torture Report - Declassified

The Surprising CIA Torture Report - Declassified





by Antoine Bourgade and Thomas Laissy




In December 2014 the United States Senate Select Committee on Intelligence released a report describing the CIA’s 13-year-long effort to counter terrorism. 



 Water-boarding, sleep deprivation, rectal infusion…


Since the 09/11 attacks, many US government organizations have tried to improve their counter-terrorism programs. To track down and eliminate relevant threats to national security, the CIA used undercover actions and nobody really realized how far they went until now. And without the declassification of the report by the Senate, nobody would have ever known. But there are still some shadowy areas: certain places and names are illegible because they have been redacted from the report.

This report presents evidence that the US government, and particularly the CIA, used brutal and possibly illegal interrogation techniques on detainees. The document describes some of the techniques used by the CIA interrogators, which are often well known because they appear in movies and books: waterboarding, sleep deprivation, rectal infusion, keeping detainees naked and chained, or making them face walls for hours. For CIA director John Brennan “these interrogations helped thwart attack plans and capture terrorists” but he grants that “the Agency made mistakes”.

Most significantly, many Senate Democrats conclude that the program was ineffective and improperly used. Many people still agree that the CIA had to use these interrogation techniques, even if they were cruel. But instead of helping national security and tracking down terrorists, they in fact damaged the reputation of the US government. President Barack Obama added that “the techniques did significant damage to America’s standing in the world and made it harder to pursue our interests with allies and partners.”

If you want to know more about it you can find this report online -- but be forewarned, it’s not for the squeamish!


Source :


Blackwater reconnus coupables de meurtres en Irak

Blackwater reconnus coupables de meurtres en Irak

Sophie Lattes et Antoine Combes


Quatre employés de Blackwater, compagnie privée de sécurité, ont été reconnus coupable du massacre de 17 irakiens sur la place Nisour à Bagdad en 2007


     Il aura fallu 11 semaines, 11 semaines pour que les quatre employés de Blackwater soient reconnus coupables du bain de sang de la place Nisour. Dustin Heard, Paul Slough et Evan Liberty ont été condamnés pour homicide involontaire et risquent jusqu'à 30 ans de prison. Nicholas Slatten, le tireur d'élite de l'équipe qui aurait été à l'origine des premiers coups de feu sur des civils a été condamné pour meurtre avec préméditation et risque la prison à vie.

 Les quatre accusés ont finalement été condamnés pour homicides involontaires et meurtres.

      Les faits se sont déroulés le 16 septembre 2007 à Bagdad. Un convoi de quatre blindés américains traversait la place lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade, selon les accusés. Les quatre employés de Blackwater ont alors tiré au lance-grenade et au fusil d’assaut sur des civils, tuant 17 d'entre eux et en blessant 18. Touché 3 fois alors qu'il se rendait sur son lieu de travail, Hasan Jaber Salman témoigne. « C'était l'horreur. Tout le monde était terrifié. Ceux qui fuyaient hors de leurs voitures étaient pris pour cible. Tout ce qui bougeait sur la place Nisour était abattu, femmes, enfants, adolescents. Ils tiraient sur tout le monde.


« Ceux qui fuyaient hors de leurs voitures étaient pris pour cible »

"C'était l'horreur [...]. Tout ce qui bougeait sur la place Nisour était abattu, femmes, enfants, adolescents. Ils tiraient sur tout le monde."

     Dès le lendemain, le gouvernement irakien a vigoureusement réagi, et les États-Unis se sont alors engagés à faire prévaloir la justice. Sept ans après, le procès s’est terminé et  pas moins de 30 victimes irakiennes se sont déplacées pour témoigner. Devant ce désir ardent de justice,  le verdict est enfin tombé.
     Blackwater est une organisation de sécurité privée fondée par Erik Prince, un ancien membre de la CIA (Central Intelligence Agency). Engagée par la CIA en 2001 pour éliminer les agents d'Al Qaida infiltrés partout dans le monde, le projet avait été abandonné avant qu'il n'y ait de résultats. En Iraq, au moment du drame, environ 1000 employés de Blackwater effectuaient une mission de garde auprès des diplomates américains.
     Jusqu'au drame de la place Nisour, les membres de Blackwater jouissaient d'une quasi impunité en Irak grâce à ses contrats avec l'armée américaine. Mais après cette fusillade et poussée par l'opinion publique, le gouvernement irakien a exigé l'arrêt total de leurs activités sur le territoire. Depuis, la sulfureuse entreprise a dû changer de nom deux fois (Société X puis Academi) et a perdu tous ses contrats en Irak.Néanmoins, les employés de Blackwater restent présents, notamment dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Sources :
CNN 
The New York Times
The Washington Post