jeudi 21 janvier 2016


Elecciones parlamentarias en Venezuela : El final de una época.



    Mediante la asignación de 99 de los 167 escaños de la Asamblea Nacional a la oposición en las últimas elecciones parlamentarias, el pueblo venezolano no sólo sancionó al gobierno de Nicolás Maduro, sino que sobre todo expresó su voluntad de abandonar el chavismo. La situación económica actual del país explica en gran medida esto. De hecho, el país se enfrenta a una inflación mayor, a la escasez de productos básicos que genera un aumento de la inseguridad.

   Llegó al poder en 2013 tras la muerte de Hugo Chávez, Nicolás Maduro, nunca fue capaz de asumir plenamente la sucesión difícil. Atacado, burlado y socavado por la oposición, Nicolás Maduro provocó la decepción de los votantes Chavistas. Sin embargo, las dificultades actuales de Venezuela son el resultado de la política de Hugo Chávez. Pero la gente sigue con una buena opinión acerca de Chávez y es Nicolás Maduro el que concentra todas las acusaciones.

     El nuevo hombre fuerte de Venezuela es el líder de la derecha Henrique Capriles. Ya en el puesto durante muchos años, se las había arreglado para amenazar a Hugo Chávez durante la elección presidencial en 2012 y luego para poner en gran peligro a Nicolás Maduro, en el año 2013. Y así, ésta es su primera gran victoria.

    Tras el anuncio de los resultados, la nueva mayoria ha prometido no aplastar la mayoria precedente y producir un diálogo constructivo. También anunció que no cuestionará los beneficios sociales y llamó a la unión de todos los venezolanos.

   La victoria de la oposición es parte de un proceso global que ve una parte de Sudamérica reclamar la alternancia después de años de gobierno socialista y populista. Con suerte, esta transición será sin violencia y respetuosa de las leyes. 


Titouan Garnerin


  • http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/12/07/au-venezuela-la-deroute-du- pouvoir_4826105_3222.html
  • http://www.liberation.fr/planete/2015/12/07/venezuela-sans-chavez-le-chavisme- sombre_1419061
  • http://www.lefigaro.fr/international/2015/12/07/01003-20151207ARTFIG00023- legislatives-l-opposition-venezuelienne-crie-victoire.php 

Financement de l’état islamique : Enfin une réaction globale? 



       C’est une annonce qui n’est pas passée inaperçue : le 18 novembre dernier, le président russe Vladimir Poutine a indiqué la création d’une commission spéciale chargée de combattre le financement du terrorisme dans le cadre du renforcement de la lutte contre l’organisation terroriste Daech.
       Il s’agit là d’un tournant après plusieurs années d’attentisme de la part de la communauté internationale. Profitant du chaos de la guerre civile Syrienne, Daech s’est développé au fil des ans dans l’indifférence générale. Après 4 ans d’existence, le groupe compte aujourd’hui 25 000 personnes dans ses rangs et s’appuie sur une logistique et une organisation dignes d’un véritable état. Son budget avoisine les deux milliards de dollars et pause la question de son financement : comment l’entreprise terroriste la plus importante du monde peut-elle rassembler de telles sommes d’argent ? Les raisons sont multiples :
     Tout d’abord, Daech occupe un des territoires les plus pétrolifères de la planète et son exploitation lui permet d’engranger quelques 700 millions de dollars de bénéfice par an grâce au marché noir. Des colonnes de camions se dirigent chaque jour vers la Turquie et le Kurdistan avec des centaines de barils de pétrole vendus 70% moins cher qu’au prix du marché officiel.
    
    Par ailleurs, Daech profite également du soutien des pays Sunnites du Golfe, et en particulier du Qatar qui voit en cette organisation un moyen de renverser le pouvoir Chiite en place en Irak et en Syrie. En effet, la rivalité entre les deux branches de l’Islam s’est amplifiée ces dernières années suite à l’invasion de l’Irak par les USA qui a conduit à la mise en place d’un gouvernement Chiite et à la mise au banc de la population Sunnite. Se référant au troisième pilier de l’Islam portant sur l’aumône, certains pays comme le Qatar effectuent ainsi des millions de dollars de dons à des ONG de façade afin de subventionner Daech indirectement. Il profite ainsi de la négligence en matière de contrôle des banques locales qui ferment facilement les yeux sur le caractère illégal de certaines donations.
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     Enfin, Daech possède d’autres voies de financement assez variées : Vente d’objets archéologiques au marché noir (le territoire contrôlé par les terroristes comprend de nombreux sites historiques comme les ruines de Palmyre), le trafic du Captagon, drogue très répandue au Moyen-Orient, mais aussi les enlèvements d’occidentaux, le trafic d’organes et la vente d’esclaves notamment.
     Daech constitue donc aujourd’hui une organisation complexe et à la lumière des éléments présentés ci-dessus, il parait légitime de s’interroger sur la pertinence des réactions militaires occidentales suite aux tragiques évènements de Paris en novembre dernier. En effet, la part de l’émotion dans l’engagement de troupes pour combattre cette organisation semble très importante. Par ailleurs, beaucoup reste à faire sur le plan de la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme. En effet, même des pays participants au G20 soutiennent financièrement Daech a récemment affirmé Vladimir Poutine. La guerre contre Daech ne se gagnera pas qu’avec les armes. 

Titouan Garnerin
Martin Hedon

  • http://www.mil21.es/noticia/173/3-guerra-mundial/asi-se-financia-el-estado- islamico:-donaciones-del-golfo-petroleo-narcotrafico-trafico-de-organos-arte- secuestros.html
  • http://www.elpais.com.uy/mundo/putin-varios-paises-g20-financian-ei.html
  • http://elcomercio.pe/mundo/actualidad/posible-cortar-financiamiento-estado-
    islamico-noticia-1859404 


Justin Trudeau : the Prime Minister who rocks

Justin Trudeau with his wife, Sophie Grégoire, in a photo shot for the cover of Vogue


First Canadian Prime Minister with a tattoo

An amateur boxer with a tattoo of a stylized raven on his left arm, the new Canadian PM is not your typical politician. This married father of 3 loves mingling with the crowd and appearing in front of the cameras with his family. He is called “the Canadian Kennedy” and is often compared with Prince William of England. “We’d better get used to it, because it’s just the beginning. We are building a Justin Trudeau brand. We treat him as a trademark and not just as a PM. He is a real brand that gets people excited” says Louis Aucoin, an expert in public image.

Justin is the son of Elliott Trudeau, who was Prime Minister of Canada for 15 years during the 1970s and 1980s, but he is far from following in his father’s footsteps.

He never wanted to become a politician in the first place. In his twenties, he graduated with a degree in English Literature and Educational Sciences, then became a French teacher in Vancouver. But that wasn't his vocation. He travelled the world in search of his identity, working occasionally as snowboard instructor, rafting guide and waiter in a bar. 

He became more active in the political arena after his father’s death, but the real change occurred in 2007, when he ran in a by-election in the Montreal riding of Outremont. Then he climbed the political ladder all the way to the top. Trudeau won the leadership of the Liberal Party in April 2013, and went on to lead his party to victory in the 2015 federal elections.

‘‘Because it’s 2015 ! ’’

During a recent cabinet presentation, journalists asked Trudeau : "Why a gender balanced government?” His response came out spontaneously: “Because it's 2015 !”

But gender equality is not the only change that Justin Trudeau wants to establish in Canada: legalizing marijuana and welcoming migrants are among his top priorities. He also promised to increase taxes on the rich and reduce them for the middle class.

And these are not the typical promises that politicians make to win elections : Trudeau actually lives up to his word. He recently called on Canada’s newly appointed Minister of Justice Jody Wilson-Raybould to look into starting the process of marijuana legalization.

Moreover, on December 13, he personally welcomed the first Syrian immigrants to Canada. “You came out of this plane as refugees and you will leave this airport as permanent Canadian residents with a social security number, a health care card and an opportunity to become fully Canadian,” said Trudeau. “This day will be remembered”, he added before welcoming the Syrian families, often mothers and children. At least 10,000 Syrian refugees will find shelter in Canada by 2016.

One thing is certain : Justin Trudeau packs a powerful punch.





Lucas Chambaud & Youssef Benmakhlouf Andaloussi






jeudi 7 janvier 2016

La libéralisation du cannabis gagne du terrain aux Etats-Unis

USA : 14 états supplémentaires devraient légaliser la consommation de cannabis d’ici 2020 en dépit de l’interdiction fédérale

Après la légalisation du cannabis dans les états de Washington, du Colorado et bientôt dans l’Oregon, les Etats-Unis sont-ils sur une pente glissante vers la légalisation fédérale ?


Si en 1988 seulement 31 % des américains avouaient avoir déjà consommé du cannabis, cette pratique s’est accentuée ces dernières années, puisque ce chiffre est monté à 41 % en 2008. La banalisation de l’usage récréatif du cannabis, ainsi que son utilisation médicale, déjà répandue aux Etats-Unis, ont poussé certains états vers la libéralisation de sa consommation. Les états ont également été influencés par l’impact positif sur l’économie que pourraient avoir ces lois. En outre, on peut remarquer que la plupart des arrestations pour possession de stupéfiants renvoient à la possession d’une petite quantité de marijuana. Cette pratique justifierait une légalisation de la possession de cannabis en faible quantité.

Dernièrement, l’Oregon a décidé d’aller plus loin que ses prédécesseurs dans la libéralisation du cannabis. En effet, dans l’état de Washington et dans le Colorado, il est désormais possible d’en posséder jusqu’à 28 grammes. Mais, dans l’Oregon, la “mesure 91” prévoit de permettre aux habitants de cet état d’en posséder jusqu’à 227 grammes. De plus, cette même mesure permettrait à chaque habitant de l’Oregon de faire pousser sa marijuana personnelle dans son jardin. 

Les Etats-Unis seraient-ils en train de devenir le potager mondial du cannabis ?

Même s’il est autorisé dans ces états de posséder de la marijuana, les lois fédérales des USA interdisent encore sa consommation. Cependant, si le phénomène s’amplifie et que de nombreux états décident de légaliser la consommation de cannabis, le gouvernement fédéral pourrait être poussé à l’autoriser dans tout le pays. Mais pour le moment, la contradiction entre la libéralisation du cannabis dans certains états et son interdiction par les lois fédérales pose question : quelle loi prévaudra à l’avenir sur l’autre ? En absence de jurisprudence, cette question pourrait rester en suspens quelques années encore.


Le Saviez-Vous ?

° Les Etats-Unis d’Amérique sont une république fédérale composée de 50 états

° Chaque état possède ses propres lois qui doivent être en accord avec la constitution fédérale

° Les lois fédérales prévalent normalement sur les lois des états



Alexandre Marx & Antonin Vorkaufer

La Chine annonce la fin de la politique de l’enfant unique

35 ans. C’est le temps qu’aura duré la politique de l’enfant unique en Chine, loi très controversée qui obligeait l’Empire du Milieu à se restreindre à un seul enfant par famille.

L’agence de presse Xinhua a annoncé le 29 octobre 2015 que le gouvernement chinois, le Parti Communiste de Chine, en avait décidé ainsi lors de la réunion de préparation du 13ème Plan Quinquennal. Pendant 4 jours de réunions, les 205 membres du Parti et leurs 170 suppléants ont établi les grandes lignes de la politique économique et sociale du pays pour la période 2016-2020 à venir.

Les couples chinois pourront désormais avoir un deuxième enfant. La Chine, qui a connu ces dernières décennies un développement économique jamais vu, est aujourd’hui face à deux problèmes majeurs : non seulement elle connaît un déséquilibre de genre dangereux, avec une proportion de 116 hommes pour seulement 100 femmes, mais aussi sa population est de plus en plus vieillissante. Et ces deux problèmes résultent directement de la politique de l’enfant unique, instaurée en 1979 dans une tentative de freiner la croissance de la population. Depuis 2012, la population en âge de travailler diminue, et cette tendance ne cesse de croître. L’abondante main-d’œuvre qui a contribué à développer la Chine s’apprête à devenir une immense nation de seniors, à charge de la nouvelle génération. Parmi ces jeunes, 30 millions d’hommes ne trouveraient pas d’épouse. Ce déséquilibre s’explique par la volonté de certains couples chinois, qui préféraient se séparer de leur fille dans l’espoir que leur prochain enfant à naître serait un fils, assurant ainsi une certaine sécurité pour les parents vieillissant.   

         Depuis son instauration en 1979, la politique de l’enfant unique a en effet généré de nombreuses violences envers les familles et les femmes : fortes amendes dans les meilleurs des cas ; avortements forcés, stérilisations et infanticides dans les pires. Les prémices de l’abandon de la loi étaient néanmoins apparues en 2013, lorsqu’il est devenu possible pour un couple d’avoir un deuxième enfant à condition qu’un des deux parents était enfant unique. Il était aussi permis pour les 55 minorités ethniques du pays d’avoir deux enfants, de même pour les familles rurales dont le premier enfant était une fille. L’abolition totale de cette politique, est saluée unanimement par les Chinois. « C’est très bien ! », dit Xiao Meng, une fonctionnaire de 26 ans qui vient de se marier. « Maintenant je pourrai décider en fonction de ma situation personnelle, professionnelle et familiale si je vais avoir un ou deux enfants », ajoute-t-elle. Toutefois, cette décision du gouvernement chinois soulève des inquiétudes dans les autres pays du monde.

         Selon Yong Cai, professeur à l’université de Caroline du Nord et expert sur la politique de l’enfant unique « Cette décision arrive dix ans trop tard, mais mieux vaut tard que jamais ». Il faudra plusieurs années avant que la population active augmente. Aussi, il y a de fortes chances que cela ne bénéficie qu’aux familles aisées, qui pourront se permettre d’élever un second enfant. La majorité des familles chinoises risquent alors de poursuivre la politique de l’enfant unique, non seulement à cause du conditionnement social auquel ils étaient contraints jusque-là, mais aussi en raison du coût de la vie. La pression subie par les familles chinoises au sein d’une société très compétitive est encore un autre obstacle. La réforme de 2013 avait déjà eu des résultats décevants pour le gouvernement, puisque sur les 11 millions de couples qui auraient pu potentiellement bénéficier de l’assouplissement de la loi, seuls 1,5 millions avaient demandé la permission d’avoir un second enfant.

         Ce qui est aussi en jeu, ce sont des changements sociaux et politiques : la fin de la politique de l’enfant unique améliore l’image du Parti ; elle vise à améliorer la démographie du pays, mais c’est sur le plan humain que l’effet est le plus retentissant, car cette réforme offre aux couples le choix d’avoir un deuxième enfant. Toutefois, pour que le changement démographique escompté ait lieu, le Gouvernement n’aura sans doute pas d’autre choix que d’accompagner cette réforme de mesures comprenant plus de fonds publics pour l’éducation et plus d’aides financières aux familles. Le Parti a néanmoins déjà fait preuve d’innovation, puisqu’il a procédé, au terme de ces quatre jours de réunion, à l’exclusion de 10 de ses membres accusés de corruption, infractions et abus.

La situation est critique pour beaucoup de jeunes parents tous deux enfants uniques, puisqu’ils doivent subvenir aux besoins de leurs quatre parents âgés et de leur enfant. Zhang Wei, mère d’une petite fille, pense que « le changement de politique permettra d’alléger cette charge ». Maya Wang, de l’ONG Human Rights Watch, regrette néanmoins que cette décision ait été adoptée pour des raisons « essentiellement économiques », qui ne prennent pas en compte les droits de reproduction des femmes. Espérons alors que cette décision marque le début des réformes chinoises, vers un plus grand respect des droits de l’Homme.



Sources :

Articles 
http://www.elcorreo.com/bizkaia/internacional/asia/201510/29/china-pone-politica-hijo-20151029120844-rc.html
http://www.elmundo.es/internacional/2015/10/29/5631febf46163f27348b4645.html
http://www.elperiodico.com/es/noticias/opinion/china-pone-fin-politica-del-hijo-unico-4630219
http://www.eluniverso.com/noticias/2015/10/29/nota/5212445/china-pone-fin-politica-hijo-unico-permitira-tener-dos-pareja

Vidéo
http://www.rtve.es/alacarta/videos/telediario/china-pone-fin-controvertida-politica-del-hijo-unico/3339813/


The carnage of Friday, November 13th in Paris : a worldwide symbol attacked


On Friday November 13th, Paris suffered several simultaneous terrorist attacks organized by ISIS. One hundred thirty people were killed and 352 injured in attacks by three coordinated groups of suicide bombers who targeted popular gathering places : the Canal Saint-Martin, Boulevard Voltaire, Rue de Charonne, the French National Stadium and the Bataclan concert hall, where 90 people were killed. These horrific bloodbaths in places known for fun and relaxation, with one unique aim : to blindly kill the greatest number of people. By attacking these landmarks, Daesh lashed out at the French capital, known worldwide as a symbol of liberty and culture. The events of Friday 13th created a wave of solidarity around the world and dozens of countries have paid homage to France and supported the French in their grieving.


In response to the French position in Syria and its air attacks on Islamic State targets, terrorists aiming to weaken the nation’s determination created a climate of fear to destabilize the population and the government. Indeed, the Friday night massacre was a way to attack not only French President François Hollande and his policies in Syria, Irak and Mali but also whole of the French society which is already weakened, unstable and divided by social inequalities and cultural differences. One of the real dangers now is that ethnic communities across France will give in to fear and paranoia and tear each other apart.    


State of emergency led to death of terrorist leader


Following the terrorist attacks, François Hollande decreed a state of emergency to facilitate searches and the arrest of terrorists. On Monday, November 16th, a foreign intelligence source reported that Abdelhamid Abaaoud, the presumed head of the suicide bombers, was in France. Thanks to this tip and other elements, the police tracked down Hasna Aït Boulahcen, Abaaoud’s cousin, in Saint-Denis. 


        At 4 a.m., on Wednesday, November 18th, after a day of monitoring Hasna’s flat, police forces launched a raid. Over 100 police officers were involved in the 7-hour assault, firing over 5000 rounds of ammunition. Eight terrorists were arrested and two died, including a woman who set off her explosive belt to escape from police. A second corpse, that of Abdelhamid Abaaoud, was identified by fingerprints  and salivary tests. Although this operation was a success, the presence of this man on French soil raises questions about the efficiency of border control and highlights flaws in national security.


        

Between security and infringement of liberties

Despite Abdelhamid Abaaoud’s death, the terrorist threat hasn’t been eliminated and the French government has extended the state of emergency until February 2016. But the measures taken to avoid another attack and ensure national security represent a danger for civil liberties.

First, a new law authorizes police officers to carry their guns even when they aren’t on duty. The law also reinforces surveillance measures around potential suspects with, for exemple, the extension of house arrests, internet monitoring, the creation of deradicalization centers and the reinforcement of administrative searches. Since the attacks, large public meetings have been forbidden and the government may extend this ban until February 2016, shutting down any association which could create a public disorder.

While the French people rose up when Daesh attacked their freedom, they now seem controlled by fear. It has forced them to accept the limitation of their liberties in the name of national security. Yet, it is essential to be aware of the dangers of a Police State where all the power is given to the executive and where the distinction between the State and the Army disappears. Security should never impinge on civil liberties. People should focus on the essential identity of France, with its festive spirit and the flavor of freedom. This is the real fight against Daesh : it is an ideological war in which people mustn’t capitulate because of fear and anger.


Karkarashvili Mariam and Peyret Mathilde

Sources:
http://www.slate.fr/story/109911/terreur-11-septembre-13-novembre
http://www.liberation.fr/france/2015/11/14/attaques-a-paris-ce-que-l-on-sait-samedi-matin_1413382
http://www.liberation.fr/france/2015/11/18/assaut-a-saint-denis-si-tu-leves-une-main-je-tire_1414556
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/attentats-a-paris-comment-la-france-a-remonte-la-piste-abdelhamid-abaaoud-7780573718
http://www.liberation.fr/france/2015/11/19/les-policiers-armes_1414793
http://www.liberation.fr/france/2015/11/19/une-liberte-attaquee-par-l-ennemi-et-restreinte-par-l-etat_1414769