dimanche 11 janvier 2015

EU cambia la política sobre Cuba : ¿la hora final del embargo?

EU cambia la política sobre Cuba : ¿la hora final del embargo?

Roux Olivier, Donnadieu Arthur


El acercamiento de EE UU y Cuba abre una nueva era entre dos históricos adversarios.

El 17 de diciembre de 2014, Barack Obama y Raúl Castro anunciaron que comenzarán conversaciones para restablecer las relaciones diplomáticas que han estado interrumpidas durante más de medio siglo.
Así pues, Obama endulzará las sanciones que se impusieron a Cuba desde que empezó el embargo contra el país que se encuentra apenas a 160 kilómetros de las costas estadounidenses, a principios de la década de 1960.

¿Por qué empezó el embargo?

Estados Unidos empezó a imponer sanciones a Cuba luego de que Fidel Castro tomara el poder en 1959 y poco después nacionalizara bienes estadounidenses en la isla.
Las relaciones diplomáticas entre Estados Unidos y Cuba se rompieron cuando Cuba firmó un acuerdo comercial con la Unión Soviética, y el embargo fue oficializado en 1962.
Las relaciones permanecieron congeladas mayormente a lo largo de la Guerra Fría.


¿Qué va a cambiar?

Ambos países colaborarán para restablecer las embajadas.
La administración de los Estados Unidos va a facilitar la obtención de autorización de entrada a Cuba para los viajeros estadounidenses, que podrán hacer negocios allá.
Los bancos cubanos y estadounidenses tendrán la posibilidad de entablar relaciones.
Además las exportaciones estadounidenses de hardware y de servicios de telecomunicaciones serán autorizadas.
Obama desea el levantamiento del embargo antes de que finalice su mandato (en 2017), y tiene el apoyo de la opinión internacional.
Sin embargo, Obama no puede levantar por su cuenta el embargo en su totalidad.
Según la ley, sólo el Congreso puede poner fin a un embargo comercial, y éste sufre la presión de lobbies anti-Castro.
Así pues, la cuestión del embargo queda por aclarar.


L’Italie s’interroge sur sa politique d’accueil des réfugiés

L’Italie s’interroge sur sa politique d’accueil des réfugiés

Cette année, plus de 100 000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes pour trouver refuge en Europe.

Olivier Roux et Arthur Donnadieu 

 

De nombreux réfugiés risquent leur vie en traversant la Méditerranée, dans des bateaux de fortune, afin de fuir les conflits qui font rage en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. C'est principalement sur les côtes italiennes que ces migrants accostent.
Ces dernières années l'Italie, comme la Grèce et l'Espagne, s'employait à les repousser. Mais au lendemain du drame de Lampedusa, naufrage ayant causé la mort de près de 400 personnes, et sous l'impulsion du pape François, le gouvernement italien a lancé une opération d’accueil en employant sa marine pour de vastes et coûteuses missions de sauvetage. On l’appelle « Mare Nostrum ».
Depuis le lancement de la mission, en octobre dernier, des milliers de personnes ont été secourues.
À leur arrivée, les migrants sont pris en charge par les autorités, des associations humanitaires et des bénévoles. La Croix Rouge, par exemple, a délégué 225 volontaires pour leur porter secours.
Ils sont transportés dans des lieux proches où sont fournis de l’eau, de la nourriture, un abri temporaire, et où est effectué un examen médical. Une cellule psychologique est disponible si besoin.Par ailleurs, le Sénat italien a abrogé, cette année,la loi qui donnait le statut de criminel à tout immigré clandestin.

« Mare Nostrum » n’est cependant pas infaillible.
Au mois d’Août 2014, plus de 300 personnes sont mortes dans le naufrage de 3 navires.
Une fois accueillis en Italie, la plupart des migrants s’enfuient des refuges pour continuer leur voyage vers le Nord. Ils cherchent à rejoindre des pays tels que l’Allemagne ou la Suède, avec l’aval officieux des autorités italiennes…
L’opération est sous le coup de plusieurs critiques. Certains pays accusent l’Italie de favoriser des traversées de plus en plus dangereuses, en aidant les migrants en pleine mer. D'autres prétendent que l'Italie facilite l’entrée possible de terroristes sur le territoire européen.
Face à l’afflux massif des réfugiés en constante augmentation, et sans aide notable de ses voisins, l’Italie se trouve dépassée, et envisage l’annulation de l’opération.
Carlotta Bellini, responsable de la protection infantile au sein de l’association Save the Children Italy, s'oppose à l’arrêt de l’opération: « Ce sont des gens désespérés. Ils essaieront par tous les moyens de venir, et il y aura encore plus de morts ».
Ceci pourrait se révéler humainement catastrophique.

mercredi 7 janvier 2015

The Surprising CIA Torture Report - Declassified

The Surprising CIA Torture Report - Declassified





by Antoine Bourgade and Thomas Laissy




In December 2014 the United States Senate Select Committee on Intelligence released a report describing the CIA’s 13-year-long effort to counter terrorism. 



 Water-boarding, sleep deprivation, rectal infusion…


Since the 09/11 attacks, many US government organizations have tried to improve their counter-terrorism programs. To track down and eliminate relevant threats to national security, the CIA used undercover actions and nobody really realized how far they went until now. And without the declassification of the report by the Senate, nobody would have ever known. But there are still some shadowy areas: certain places and names are illegible because they have been redacted from the report.

This report presents evidence that the US government, and particularly the CIA, used brutal and possibly illegal interrogation techniques on detainees. The document describes some of the techniques used by the CIA interrogators, which are often well known because they appear in movies and books: waterboarding, sleep deprivation, rectal infusion, keeping detainees naked and chained, or making them face walls for hours. For CIA director John Brennan “these interrogations helped thwart attack plans and capture terrorists” but he grants that “the Agency made mistakes”.

Most significantly, many Senate Democrats conclude that the program was ineffective and improperly used. Many people still agree that the CIA had to use these interrogation techniques, even if they were cruel. But instead of helping national security and tracking down terrorists, they in fact damaged the reputation of the US government. President Barack Obama added that “the techniques did significant damage to America’s standing in the world and made it harder to pursue our interests with allies and partners.”

If you want to know more about it you can find this report online -- but be forewarned, it’s not for the squeamish!


Source :


Blackwater reconnus coupables de meurtres en Irak

Blackwater reconnus coupables de meurtres en Irak

Sophie Lattes et Antoine Combes


Quatre employés de Blackwater, compagnie privée de sécurité, ont été reconnus coupable du massacre de 17 irakiens sur la place Nisour à Bagdad en 2007


     Il aura fallu 11 semaines, 11 semaines pour que les quatre employés de Blackwater soient reconnus coupables du bain de sang de la place Nisour. Dustin Heard, Paul Slough et Evan Liberty ont été condamnés pour homicide involontaire et risquent jusqu'à 30 ans de prison. Nicholas Slatten, le tireur d'élite de l'équipe qui aurait été à l'origine des premiers coups de feu sur des civils a été condamné pour meurtre avec préméditation et risque la prison à vie.

 Les quatre accusés ont finalement été condamnés pour homicides involontaires et meurtres.

      Les faits se sont déroulés le 16 septembre 2007 à Bagdad. Un convoi de quatre blindés américains traversait la place lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade, selon les accusés. Les quatre employés de Blackwater ont alors tiré au lance-grenade et au fusil d’assaut sur des civils, tuant 17 d'entre eux et en blessant 18. Touché 3 fois alors qu'il se rendait sur son lieu de travail, Hasan Jaber Salman témoigne. « C'était l'horreur. Tout le monde était terrifié. Ceux qui fuyaient hors de leurs voitures étaient pris pour cible. Tout ce qui bougeait sur la place Nisour était abattu, femmes, enfants, adolescents. Ils tiraient sur tout le monde.


« Ceux qui fuyaient hors de leurs voitures étaient pris pour cible »

"C'était l'horreur [...]. Tout ce qui bougeait sur la place Nisour était abattu, femmes, enfants, adolescents. Ils tiraient sur tout le monde."

     Dès le lendemain, le gouvernement irakien a vigoureusement réagi, et les États-Unis se sont alors engagés à faire prévaloir la justice. Sept ans après, le procès s’est terminé et  pas moins de 30 victimes irakiennes se sont déplacées pour témoigner. Devant ce désir ardent de justice,  le verdict est enfin tombé.
     Blackwater est une organisation de sécurité privée fondée par Erik Prince, un ancien membre de la CIA (Central Intelligence Agency). Engagée par la CIA en 2001 pour éliminer les agents d'Al Qaida infiltrés partout dans le monde, le projet avait été abandonné avant qu'il n'y ait de résultats. En Iraq, au moment du drame, environ 1000 employés de Blackwater effectuaient une mission de garde auprès des diplomates américains.
     Jusqu'au drame de la place Nisour, les membres de Blackwater jouissaient d'une quasi impunité en Irak grâce à ses contrats avec l'armée américaine. Mais après cette fusillade et poussée par l'opinion publique, le gouvernement irakien a exigé l'arrêt total de leurs activités sur le territoire. Depuis, la sulfureuse entreprise a dû changer de nom deux fois (Société X puis Academi) et a perdu tous ses contrats en Irak.Néanmoins, les employés de Blackwater restent présents, notamment dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Sources :
CNN 
The New York Times
The Washington Post